Ce vendredi 23 février se rejoue au CDI le procès de Créon. Les élèves de 3e1 emmenés par Mme Bussière vont devoir rendre justice après avoir argumenté, débattu et tranché sur le sort de l'accusé : Créon, roi de Thèbes, oncle d'Antigone, est accusé d'avoir tué sa nièce.

Les rôles sont distribués.

Président de la Cour : Jean-Pierre

Avocat de la défense : Hélène

Avocat général : Zoé

L'accusé : Rodrigue

Les 2 gendarmes : Valentin et Romain

Les jurés : Léa,  Simon, Amédéo, Florian, Garance, Justine

Greffier : Lisa-Marie

Assesseurs : Orlane, Emma

Le silence se fait, on tire au sort les jurés, puis on annonce "la Cour". Tout le monde se lève. Les trois juges, suivis des jurés, entrent et vont s'asseoir. Le procureur, les avocats, le public s'assoient à leur tour."L'audience est ouverte" déclare le président. Les débats peuvent commencer. Le président ordonne "Faites entrer l'accusé !" et donne la parole à l'avocat de la défense.

La plaidoirie : Créon, un roi contraint au devoir...

La ligne de défense de l'avocat de Créon est  de présenter Antigone comme quelqu'un de fragile et perturbée par un contexte familial tragique qui a fatalement conduit à son comportement suicidaire. Elle a, selon l'avocat, de ce fait enfreint la loi et Créon n'a fait que l'appliquer même si cela lui en coûtait. 

L'avocat de la défense fait écouter à l'assistance un témoignage sonore du garde de Créon, chargé de surveiller le corps de Polynice. Il se défend de n'avoir fait qu'obéir aux ordres. L'avocat remercie la Cour de l'avoir écouté.

Le réquisitoire : Antigone victime d'un un roi cruel et sans pitié...

L'avocat général prend à son tour la parole et nous rappelle le contexte trouble de l'accession au trône de Thèbes par Créon. Antigone est, selon lui, bien la victime de cet oncle insensible. Il a fait chanter les gardes et les a menacés pour se faire obéir. L'avocat général cite également les propos de l'accusé qui parle de sa nièce dans des termes peu élogieux en la traitant de "petite peste"et de "petite idiote"! Il accuse Créon d'être non seulement responsable de la mort d'Antigone mais aussi de trois autres personnes et réclame ainsi son enfermement.

La Cour se retire pour délibérer. Le suspense est à son comble...

Un verdict sans appel...

Après délibérations, Créon est déclaré coupable. Il est condamné à 30 ans de prison ferme et déchu de ses droits. Il ne pourra donc plu régner.

Nouveau procès. Une main "innocente" tire à nouveau au sort les jurés et Mme Bussière redistribue les rôles...

Président de la Cour : Salma

Avocat de la défense : Léa

Avocat général : Emma

L'accusé : Romain

Les 2 gendarmes : Pierrot et Valentin

Les jurés : Jean-Pierre, Florian, Hywel, Hélène, Orlane, Simon

Greffier : Marie-Sophie

Assesseurs : Louise et Claire

La plaidoirie : Un oncle bienveillant, respectueux de la loi...

L'avocat de la défense déclare avec vigueur qu'il est grotesque d'accuser de meurtre son client Créon! Antigone a décidé seule selon lui de mourir. Créon, lui, assume ses responsabilités et considère Antigone comme sa propre fille. Il a tenté en vain de la raisonner...L'avocat de la défense finit sa plaidoirie par une phrase cinglante " Le bourreau n'est pas Créon ! Le bourreau n'est autre que la loi !".

Un murmure parcours l'auditoire...

Le réquisitoire : Créon le meurtrier...

L'avocat général prend à son tour la parole et il attaque avec conviction les propos de la défense en rappelant les faits. Créon a enlevé la vie à Antigone et a aussi provoqué la mort de son fils et de sa femme. Il est décrit comme un être cruel et sans pitié qui mérite d'être enfermé. "Créon est un meurtrier !" s'emporte l'avocat général, "il a amené sa famille à la ruine et le peuple a honte qu'il ait pu s'en prendre ainsi à sa propre nièce !".

Le jury se retire. L'attente du verdict commence...

Le verdict tombe après d'âpres discussions...

Créon est déclaré coupable. Il est condamné à 25 ans de prison sans droit de visite. Il devra payer la somme de 50 000 euros. De plus, la ville de Thèbes verra ses impôts durablement baissés en réparation.

Ce jeudi 21 mars se rejoue au CDI le procès de Créon. Les élèves de 3ème 8 vont devoir rendre un verdict après avoir plaidé, débattu et tranché sur le sort de l'accusé : Créon, roi de Thèbes, oncle d'Antigone, est accusé d'avoir tué sa nièce.

Les rôles sont distribués.

Président de la Cour : Léa

Avocat de la défense : Alexandre

Avocat général : Paul

L'accusé : Nathan

Les 2 gendarmes : Agathe C. et Maïalen

Les jurés : Marguerite, Gabriel, Fiona, Gaspard, Eliette, Thomas

Greffier : Lucas

Assesseurs : Lilou et Paul

Ismène : Amélie 

Nourrice : Agathe T.

Professeur d'éthique : Nicolas

Le garde : Rémi

Un villageois : Baptiste

Le silence se fait. On tire au sort les jurés."L'audience est ouverte" déclare le président de la Cour. Le président ordonne "Faites entrer l'accusé !" et donne la parole à l'avocat de la défense.

Les débats

La défense, rappelle tout d'abord la loi de Thèbes. Elle condamne à mort toute personne qui irait enterrer la dépouille de Polynice, frère d'Antigone, considéré comme un traître. Selon lui, Créon n'a fait qu'appliquer cette loi.

ll appelle son 1er témoin à la barre, Ismène, la sœur d'Antigone, qui ici prend la défense de Créon et confirme qu'il aimait sa nièce. On fait entrer un 2ème témoin, la nourrice, pour corroborer ses dires. 

La parole est à l'avocat général. Il rappelle avec force qu'en plus de la mort d'Antigone, il y a les homicides involontaires que Créon a provoqués, ceux de sa femme et de son fils. Il pose la question de savoir s'il aurait agit de la même manière si son fils Hémon avait enfreint cette loi.

La défense appelle un 3ème témoin à la barre : un professeur d'éthique. De son point de vue, Créon est innocent moralement car respectueux de cette loi. 

Le suicide de sa femme, est selon l'avocat de la défense, son choix et non celui de l'accusé. De plus, le fait de ne pas appliquer cette loi aurait pu remettre en question son pouvoir, son intégrité. En effet, il y avait conflit d'intérêt, faire passer ceux de sa famille avant son rôle de roi. L'avocat évoque également les conséquences psychologiques sur l'état de son client.

L'avocat général reprend la parole. Antigone n'a enfreint la loi que parce qu'Hémon l'a fait. Les sentiments de Créon en tant que père ont selon lui bien influencé l'accusé au moment de faire condamner Antigone.

Le garde est appelé à témoigner. Il confirme qu'il se trouvait bien là. L'avocat général rappelle qu'il a trahi le roi et aurait pu être exécuté lui aussi.

Pendant le contre-interrogatoire du garde, l'avocat de la défense insiste sur le fait qu'il n'a pas été exécuté ou renvoyé. Il n'a fait que rendre service. Son client est innocent. Cela aurait été un crime de ne pas respecter cette loi. Cela aurait pu déclencher une guerre civile dans la ville de Thèbes.

Créon est appelé à la barre. Il parle de son amour pour sa nièce malgré le fait qu'elle soit coupable puis se tait.

L'avocat général retient surtout que ce droit funèbre, ordonné par Créon lors de sa prise de pouvoir, n'avait pas raison d'être. Il n'avait pas de valeur légale.

Créon, selon son avocat, a essayé de sauver Antigone mais a échoué et perdu toute sa famille.

L'avocat général rétorque que Créon ne fait preuve que de peu de psychologie.

La défense s'oppose à cet argument qu'elle ne comprend pas.

L'avocat général explicite ses propos et met en doute les capacités de jugement de Créon.

La défense appelle son dernier témoin, un villageois, qui sous serment affirme avoir vu Hémon sauter dans la fausse de son plein gré...

Les délibérations

Le président de la Cour appelle le jury à se retirer pour délibérer.

Le verdict

Créon se lève. Le verdict tombe... Il condamne l'accusé à la prison à perpétuité.